HISTORIQUE

de la Micro Class


La classe Micro a été créée en 1977 par le magazine Bateaux,  l’idée était de faire concourir entre eux des petits bateaux, facilement transportables et peu onéreux, elle s’est appuyée pour définir les dimensions principales de la classe, longueur, largeur, poids, surface de voilure,  sur la référence de petits bateaux existants, au premier desquels l’on trouve le Corsaire.

La classe définit trois types de bateaux, de longueur, largeur, tirant d’eau et surface de voile similaires, mais se différenciant par des poids mini allant de :

Prototypes  450 kgs

Régates 540 kgs

Croisière 560 kgs

 

On trouve aussi des différences de hauteur de mat, d’équipement et de stabilité.


Nous pouvons classer en 4 catégories nos micros :

Les ancêtres



 

Le Corsaire

 

L’engin est né en 1954, dessiné par JJ Herbulot pour le CN Glénans, construit en contre-plaqué par Aubin, en 1974, JJ Herbulot reprend les plans pour une construction polyester, les plans ayant rendus publiques (payants quand même… !!) il est accessible à la construction amateur.


 

L'Edel 2

 

Né avant la définition de la classe Micro, il rentre par hasard dans la jauge, le bateau doit plutôt être considéré comme un mini croiseur, avec des emménagements « confortables »

Architecte : Maurice Edel

 

Longueur à la flottaison: 4,95 m

Largeur: 2,10 m

Tirant d'eau 

 dériveur lesté : 0,50-1 m

Poids:

standard: 580 Kg

micro-cupper: 550 Kg

Lest:

standard: 180 Kg

micro-cupper: 150 Kg

Hauteur sous barrots: 1,35 m

standard: 17,8 m2


Les croiseurs


 

First 18

 

Lancé en 1978, et fabriqué à plus de 1000 exemplaires jusqu’en 1981, il entre dans la classe des micro, version croisière. Le cahier des charges demandé par le  groupe Beneteau  à JM Finot, prévoyait un bateau habitable de 5.50 m, capable de petites croisières et de bonnes performances en courses, l’autre critère essentiel était la conformité à la jauge Micro qui venait d’être éditée par le magazine Bateaux.

 

Globalement par tous les temps, le bateau se comporte correctement, le cap est correct, la vitesse raisonnable, au largue le bateau accélère bien, pour la petite croisière,  l’intérieur est confortable, le cockpit aussi. 


 

Lune de Mai

 

Vous avez tous reconnu la version japonaise du First 18, dessiné par Finot, quelques modifications quand  même, quille fixe à tirant d’eau réduit à 90 cm et d’autres détails spécifiques au marché japonais


  

Micro Challenger

 

Dessiné en 1977 par J Gaubert, il a été construit à plus de 1000 exemplaires jusqu’en 2000 par le CN azuréen, il deviendra challenger Micro en 2000, ces formes arrières seront élargies, pour accroitre la taille du cockpit et la portance. Le bateau se montre rapide par petit temps, la preuve est dans ses résultats lors de la Micro Cup 1980 où il remportera la classe « croiseur » ; mais il souffre dans la brise, au portant du fait de sa largeur mesurée à l’arrière.


  

Kelt 5.50

 

Construit par le chantier Kelt Marine, le Kelt 5,50 est un petit croiseur dessiné par l'architecte Gilles Ollier. Ce modèle grand public est inspiré du Microkelt conçu pour participer à la première MicroCup. Deux versions existent : l'une quillard, l'autre dériveur. Pour la première, possibilité d'échouer avec les béquilles. La cabine contient quatre couchettes et un bloc cuisine caché sous le cockpit. S'il ne figure pas parmi les voiliers les mieux classés par la fédération française de voile avec un handicap qui le range dans le groupe 2, le bateau marche malgré tout bien aux allures portantes mais reste très handicapé au près. Bien qu’il fut aux avants postes lors de la première Micro Cup, on évitera les régates pour y faire un résultat, on recommandera chaudement des sorties à la journée.

 

Matériau :

polyester

Version :

Q 0,75 & DI 0,30/1,10

Architecte :

G. Ollier

Longueur :

5.5 m

Largeur :

2.4 m

Poids :

550 kg

Lest :

150 kg

Surface des voiles :

18.4 m²

Année de lancement :

1978


  

Djin 18 ou Kibell 18

 

 

Produit par Kibell marine de 1978 à 1980, puis Construit par le chantier Aquitaine Boat. réalisé par l'architecte naval Vincent Ruais,  il mesure 5.5 m de long et répond à la classe micro croisière. La production a démarré en 1982 et s'est terminée en 1988.


  

Elecktra

 

 

Le bateau est construit en Russie à Volgodonsk, par Amiral Ushakov, dessiné par Cherezov.

 

 

volumes de flottabilité généreux (700 litres), bien moussés.
Le bateau a un franc-bord élevé, 80cm à l'avant, 78 à l'arrière. Coffres de cockpit, échelle de bain escamotable dans le fond du cockpit. Une dérive de 100 kg dont 80 de lest, et 180 kg dans les fonds en versions standard très sécurisante, on peut enlever 90 kg à l'arrière pour une configuration course à 575 kg


  

Sailart 18 - croisière

 

 

Il existe en deux modèles, cette version croisière, à quille lourde de 180 kgs possède un  intérieur plus aménagé et une version régate appelée 18 sport, en version croisière le bateau pèse plus de 600kgs lège. La quille est pivotante à la mode First 18.

 

Accastillé Harken et Spinlock de base, l ’ensemble respire la qualité (allemande.. !)


  

Jumper 550 - croisière

 

 

Le Jumper a été dessiné par le docteur ingenieur Jerzy Pieznewsky, auteur de nombreux petits habitables de série polonais et de quillards de sport. Il a dessiné son premier Micro en 1986, et a participé à la Micro Cup à Brest cette année là avec.

Histoire

Il a développé la forme de coque du Jumper grâce à un logiciel conçu par lui-même, assisté de son fils, sur un Amiga 500 (!) puis sur PC, en langage Turbo Pascal (!!). La première série de Jumper a vu le jour en 1999, et Andrzej Czapski et Mateusz Kusznierewicz, ancien sélectionné olympique en Finn, remportaient la Micro Cup en série croiseur, en Allemagne, à Wärnemunde, en 2000 sur Prim (POL58).

2007

La production de cette première série s’arrêtait rapidement, pour ne reprendre qu’en 2007. Le constructeur Mariusz Wandasiewicz décidait de réutiliser la carène avec un nouveau cockpit à deux étages et un rouf redessiné, baptisé «Jumper 550 prima». Le premier exemplaire touchait l’eau le 1er mai 2007, et obtenait son certificat de jauge, non sans mal concernant la stabilité aux petits angles. Il était alors équipé d’un mât polonais, plus lourd que le profil AG+ prévu, et fourni en standard depuis.

Deux Jumper 550 Prima participaient à la Micro Cup 2007 à Warnemunde, ou Simon Szymik (POL164) terminait second en catégorie croiseur, sur 22 Croiseurs, dans des conditions de vents forts, Oiler (POL99) finissant 14ème avec Marek KOWALSKI

 

2008

 

En avril 2008, un nouveau moule de pont permettait de sortir la version « Jumper 550 Super », avec un cockpit de plein pied, surmontant une couchette double centrale, au lieu de deux couchettes cercueils, et deux évidements de chaque côté du rouf, destinés à recevoir les bailles à spi. Ce système rappel celui apparu en 1992 sur le Windjammer. Il était également équipé d’une console en polyester enjambant le capot de descente coulissant, et recevant une batterie de taquets pour l’ensemble des réglages, ainsi que des cales de poulies / taquets de foc rapportées. Le bateau terminait à la 3ème place en catégorie croiseur de la Micro Cup de Sopot avec Marius Wandasievicz sur Mawamed (POL13), malgré un bateau préparé à la hâte et des voiles de qualité moyenne. Participent aussi 6 autres Jumper : Oiler (POL99), Hakuna Patata 2 (POL169), Ryzykand (POL161), Hakuna Patata (POL69), Victory (POL76), Beaver (POL79).

 2009

En mai 2009, le Jumper 550 était à nouveau remanié, avec l’intégration de la console et des cales de poulies / taquets de foc dans le moule de pont. Le capot coulissant était supprimé. Le pont était désormais stratifié en infusion sous vide, offrant une finition intérieure irréprochable. La finition de la lèvre de la liaison coque pont était également revue, pour moins souffrir de l’utilisation au quotidien. De nouveaux moules de dérive et de safran étaient par ailleurs réalisés par fraisage numérique, donc beaucoup plus précis. Il est vrai que la symétrie des premiers appendices, ainsi que leur finition, souffraient de quelques défauts. Une version répondant à la jauge Racer apparaissait, et il semble que deux exemplaires aient été ainsi équipés.

Pour la Micro Cup de Moscou, 4 Jumper y participent : 2 Racer et 2 Cruiser. Stavus (POL68), Barba (POL85), Hakuna Matata (POL 169), Elo Baza (POL170).

2010

A Quiberon en 2010 Jump2it (GBR18), un Racer, est mené par Kevin Boyce et Piotrosiu (FRA76) participe à sa première MicroCup avec Laurent Chrétien. Il participera aux MicroCup pendant 6 années de suite.

 Carène

 

La carène montre un brion très profond et pincé, à la mode de ce que dessinaient les architectes polonais dans les années 1990. On retrouve ce pincement des œuvres vives sur les carènes des Shanta et Windjammer. Le tableau arrière est rasant, sans doute trop, ce qui donne une ligne de quille très tendue. Les flancs offrent une forme quasiment développable en «coupe de champagne», et le fond, étroit, est quasiment plat. C’est une version un peu caricaturale des carènes Farr des années 1990, inspiré par les Class America de cette époque. Cette forme permet une largeur et une surface de flottaison très faible. Mais elle offre une stabilité initiale également faible, et la mesure de stabilité aux petits angles n’est obtenue que par une quille de 130 kg, complétée d’un lest intérieur important. De ce fait, la stabilité aux grands angles est très bonne. Le pont est caractérisé par un important surbau et un petit rouf arrondi. Le tout à un charme particulier, mais permet une habitabilité très appréciable. L’intérieur est vaste pour un micro.

 

Construction

 

Il est construit au chantier MAWAMED, près de Katowice. La construction est techniquement soignée, avec des tissus de verre multiaxiaux monolitihiques dégressifs vers les extrémités, un gelcoat très fin, et un pont en sandwich verre/polyester/airex 10 mm extrêmement rigide. La forme d’œuf permet une structure intérieure réduite à sa plus simple et légère expression. Un renfort sous les cadènes, une cloison au niveau du puits de dérive, et le reste est tellement fin que le nom de renfort serait usurpé. La liaison coque-pont est faite par emboitement puis stratification intérieure intégrale. Si la construction est soignée, la finition des premiers modèles laisse à désirer. Il faudra soit la reprendre, soit privilégier un modèle post-2009, beaucoup mieux fini.


  

Flyer - croisière

 

 

 

Existe en 3 versions, proto, régate et croisière, les différentes versions répondent à la classe micro, chacune avec ses  spécificités,  conçu en 2006 pour le croiseur


  

Ricochet 550 - croisière

 

 

 

Dessiné par Sinitkov & Beltukov, le bateau existe en deux versions,  fabriqué par Spray ltd


  

Dotan 550 ou Bob sail 550

 

 

 

le bateau peut aussi évoluer en catégorie régate ou proto, en modifiant le lest, le mat et les voiles.

 

Le changement du mât, des voiles ou du lest permet  de régater dans une division différente sur le même bateau !


  

 Micropomo

 

 

Dessiné par Alberto Gambei, produit de 1978 à 1986.,

Bateau  à la largeur de 2.35m peu lesté par une dérive de 95 kgs., le bateau est classé en catégorie croiseur.

 

Le bateau semble avoir été construit par la suite par Pajnik yacht en Serbie, avec quelques modifications, avec  en particulier un lest augmenté, une dérive de 60Kgs et un lest intérieur de 70kgs.


  

 Micro Weyer

 

 

 

Pas d'info


  

 Serpentine 5.51

 

 

 

Bateau en kit CP époxy, dessiné par  en 1980 Bernard Veys  de la compagnie enthousiaste, par ailleurs plus connu comme architecte des Serpentaire et Tilapia


  

 Swilf 18 

 

 

 

Ancien marine,  pilote de ligne, et navigateur solitaire, John Chanley a fait équipe avec l’architecte Colin Silvester, de leur collaboration est sorti le SWIFT 18, conforme aux exigences de la Classe Micro. La coque est le pont sont réalisés en sandwich balsa dans des épaisseurs plutôt importantes ce qui donne un bateau solidement construit. Le bateau est très marin, et est susceptible d’étaler un bon force 7.

L’intérieur est correctement aménagé, avec micro cuisine et même des toilettes chimiques… !!! l’espace intérieur semble assez vaste pour la taille, mais en contrepartie le cockpit semble court. Curieusement le Hors bord est installé dans un puits….

Quille relevable par un système vis écrou semblable au First 18, le safran lui aussi est relevable. 


  

 Vôlker MK 

 

 

 

Pas d'info


Les régates


  

 Jouët 5.50

 

 

Signé Jean Berret, l’architecte des 680 et 600, le Jouet 550 est simple à manœuvrer, sûr et confortable pour la petite croisière. Rapide et raide à la toile en régate, le voilier n’en est pas moins léger et son gabarit routier en fait un bateau facilement tractable. Il est également échouable grâce à sa quille relevable. En compétition, l’unité est assez sport et demande un peu de travail à l’équipage, l’équilibre longitudinal en particulier doit être surveillé. Mais les performances sont appréciables. Sous le pont, quatre couchettes et des rangements. La cabine joue l’essentiel. Peut-être un peu trop. A l’extérieur, le Jouet 550 reprend la même philosophie. L’accastillage est rudimentaire. Avantage : aucun obstacle lors des déplacements.


  

Microsail

 

 

 

Lancé en 1979 par Jeanneau, dessiné par Gary Mull, le bateau est construit à plus de 600 exemplaires,  il existe en deux versions, dériveur avec un lest intérieur et une dérive d’une quarantaine de kilos, ou en version régate avec un lest de 130 kilos. Les dernières constructions ont magnifiquement réalisées par Franck Roy (jusqu’en 2011) , avec contre moulage intégral et insubmersibilité totale.

Le bateau est rapide à toutes les allures, surtout dans la brise au portant, le petit temps nécessite de soulager  l’arrière de façon à réduire la surface mouillée, ceci est du à un maitre bau proche de l’arrière, en contrepartie le bateau est très stable. Dans la brise, même si la voilure est bien équilibrée, la barre est lourde.

 

Si l’espace intérieur est assez vaste, les emménagements sont très succincts, au contraire du cockpit particulièrement confortable. 


  

Neptune 5.50

 

 

 

Dessiné par Jacques Fauroux, le bateau, est aussi connu sous le nom de GO 5.50 et kerkenna 550, en fonction de sa date de construction et de son constructeur.

Comme le Microsail, l’intérieur est minimaliste, le cockpit est confortable, bien que coupé en deux par la barre d’écoute.

Le  bateau est étroit à la flottaison en conséquence, la stabilité n’est pas énorme, en fait le Neptune  se rapproche beaucoup d’un dériveur. Le bateau est rapide à toutes les allures, mais implique que , l’équipage soit  actif au rappel, pour le maintenir le bateau . Au  prés dans la brise, l’usage de la barre d’écoute est essentiel pour éviter le départ au lof, le bateau passant facilement sur sa barre.  L’usage du spi doit se faire en évitant la plage avant, car le faible volume au niveau de l’étrave ne permet pas d’accueillir un équipier  sans que cela ne fasse  piquer le nez du bateau et engendre un départ au lof.


  

Sailart 18 sport

 

 

 

Résolument orienté vers un programme de navigation sport & vitesse, le Sailart 18 Sport se distingue par un poids lège de 540 kg et d'une quille lestée de 120 kg ou 180 kg (version croisière) , par une grand ‘voile et un génois en Mylar!. De part sa construction en sandwich panneau Airex enfermée entre 2 coques polyester, le Sailart 18 Sport est totalement incoulable en cas de voie d'eau dans la coque et se redresse parfaitement en cas de dessalage complet, la quille est pivotante comme le first 18.

Le bateau existe aussi  en version croisière.


  

Cap Baba

 

 

 

Dessiné par Jean Berret pour Lorient, le Cap baba est un remarquable bateau de petit temps grâce à sa flottaison très étroite.
Dans sa version de série, la coque a été alourdie et munie d'une quille fixe de 150 kg, afin de pouvoir obtenir la stabilité initiale minimale prévue dans le règlement de la Micro Cup 1978, le mât étant sensiblement raccourci.
D'un tempérament vif et plutôt sportif , le Cap Baba est cependant doté d'une bonne habilité avec 4 couchettes, le règlement de la Micro imposant une hauteur assise suffisante.


  

GEM

 

 

 

le premier Micro Cupper anglais a été dessiné par un journaliste de la presse nautique anglais, Robert Humphreys. N'ayant pu être prêt à temps pour la Micro Cup de Deauville en 1978, le bateau fait sa première apparition au salon de Southampton quinze jours plus tard. Il se présente de façon très sympathique avec une combinaison entre un grand cockpit et une cabine assez avancée, bien que d'un volume suffisant. Les banquettes de cockpit sont étudiées pour le rappel, mais l'architecte n'a pas oublié de prévoir l'emplacement pour un moteur hors bord sur le tableau arrière. Comme beaucoup de Micro, le Gem a été prévu en kit.

Le bateau va vite par petit temps, mais il est sensible aux réglages, il est vraiment orienté régate. La série prospère encore en Australie, où elle continue d’être fabriquée.


  

Microtonner

 

 

 

A la fin des années 80, le  chantier naval "Mariner Construções Náuticas Ltda", au sud du Brésil, a dessiné et construit ce micro.

Les bateaux ont été conçus selon la Jauge Micro, proposée par le magasine français "BATEAUX" en 1982.Ils ont été construits à plus de 200 unités. La plupart se trouvent dans la ville de Sao Paulo, où ils naviguent dans la "Represa de Guarapiranga", un lac énorme fermé par une écluse qui approvisionne la ville en eau et un peu en électricité.À Sao Paulo, il y a dans l'année  plusieurs régates spécifiques Microtonner avec plus de 40 bateaux. Ce n'est pas beaucoup, si l'on considère que cette ville a plus de 7 millions d'habitants.

À Brasilia, la capitale du Brésil , il n'y a seulement qu'une vingtaine de Microtonner. Il n'y en a que huit qui participent aux régates. Mais la ville possède de grands athlètes nautiques comme Lars Grael, champion olympique dans la classe Tornado. Ils naviguent dans le lac Paranoa,  écluse construite pour diminuer la sécheresse du "Cerrado" (savane).

 

Lors du Championnat Mondial Microtonner 2000 à Warnemünde, Allemagne, deux bateaux brésiliens ont participé, le "Ventania" (11éme) et le "Disdobre" (13éme). Pas mal, si l'on considère qu'il y avait 33 bateaux inscrits. Ils ont souffert d'un manque d'expérience en mer puisqu'ils ne naviguent que sur lac


Les prototypes


  

Spéculation

 

 

 

Première apparition au début des années 80, avec Dogs of War, qui aurait pu marquer de son empreinte le palmarès de la Micro Cup, mais qui perdit tout espoir d'une victoire facile avec sa quille au fond de la baie de St-Malo.

Il disposait à l'époque de plusieurs innovations dont certaines furent interdites avant la première manche de la micro 1981:

La bôme éléphant,

L'avaleur de spi traversant le pont !,

Le gréement dormant réglable en navigation. Le mat était gréé avec des haubans sans barres de flèche et un diamant du capelage a l'étambrai. Le mât qui était un profil de FD traversait le pont.

Une paire de bastaques,

Un tangon automatique,

Un emmagasineur de génois.

 

Bateau fin et puissant, il a une carène en forme en bois moulé et des bordés en contre-plaqué. Le tout imprégné d'epoxy avec un procédé qui ressemble au West-System.

Le bateau va vite à toutes les allures

Speculation Boatique (les Speculation en Plastique)

Un jeu de moules est tiré chez Boatique Diffusion à partir de la coque en bois du Speculation R. Woof, et plusieurs bateaux ont été produits, ils remportent encore la Micro Cup 1983 et la Micro Cup 1989 avec le maître voilier Russo et avec les frères Gault.

Edouard Koch parvient avec ce bateau à gréer un mât d'un P proche de 9 mètres ( ! ) à deux étages de barres de flèche.

Un poids excessif (520 kg) justifiait un handicap 1/2 groupe plus bas, mais cette différence avec les autres protos a disparu en 2000


  

Expression

 

 

 

Proposé dès sa sortie en construction amateur dans l'atelier de Nauticentre sous la surveillance d'un personnel spécialisé, le plan dessiné par l'architecte belge Daniel Charles est celui d'un grand day-boat avec une cabine assez courte, précédant un très long cockpit de dériveur. Toutefois l'habitabilité est suffisante, le puits de la quille pivotante n'empiétant absolument pas sur les emménagements.

Remontée, cette quille s'escamote complétement pour la mise sur remorque. Il fallait en principe 4 week-ends de travail à des bricoleurs avertis pour venir à bout de leur bateau, mais le chantier proposait également des formules de kit où il ne restait plus qu'à poser l'accastillage et les hublots.n 2000


  

Flyer proto

 

 

 

En version proto, le bateau est rapide est à toutes les allures, mais nécessite un équipage dynamique, la stabilité initiale est faible, de plus les formes arrière engendrent du roulis dans les phases de vent arrière. 2000


  

Ricochet 550 proto

 

 

 

 

Poids 450 kgs lest 190, mais avec une dérive lestée d’environ 50 kgs, la construction diffère de celle  croiseur, construction en sandwich (d’après mon russe limité…. !), le bateau a remporté l’euro Micro en  2009 et 2010 et aurait été champion du monde en 2009. 2000


  

Baraka

 

 

 

 

La première Micro Cup belge a poussé le constructeur Delta Nord à développer un prototype de Micro plus performant que le Barracuda qu'il produisait précédemment.  Le chantier disposait d'un moule de coque d'un bateau de 7,07 assez proche du Fun ou du First Class 7, le Set-O-7.  C'est de ce moule que dut tirée la coque du Baraka, l'étrave trop inclinée a été recoupée et le maître-bau de 2,50 réduit à 2,45 avec des palans à chaîne...

Tiré d'une coque planante large, le Baraka a une largeur flottaison un peu trop grande, ce qui fatalement lui donne beaucoup de puissance dans la brise mais le handicape dans les petits airs.

Ce n'est donc pas une surprise si le maître-voilier Michel Lefèbvre a dominé l'unique manche courue lors de la Micro Cup 1992, invalidée faute d'avoir pu courir trois courses, pour cause de vents désespérément trop forts.

Vendu à un propriétaire moins expérimenté, le Baraka n'a plus jamais brillé, et le chantier n'en a plus vendu.  

 

Mais sa coque a impressionné un client, qui a commandé un hybride, coque de Baraka et pont de Barracuda, baptisé Baruda 2000


  

Barracuda

 

 

Pas d'info

 

 

 


  

Europa

 

 

Fabriqué par Gallois, « Pangolin » a gagné le tour de France Micro en 2008/2009.

 

 

 


  

Les protos Lucas

 

 

Les Lucas à bouchains

Trois bateaux produits en même temps: Les Nouvelles Galeries, Conforama et Saumon Futé (construit en bois de cageot).
Leurs trois bouchains en font des bateaux puissants et très typés pour les allures portantes.
Saumon Futé vainqueur de la Micro Cup 1981, navigue toujours en rade de Brest.

Les Lucas en bois moulé

Les Copains, Les Copines (Micro Cup 1884Micro Cup 1986), Rellik (Micro Cup 1990).

Les Copines, gréement en tête et génois sur balestron.

Le Lucas polonais

Kumpelka, construit en sandwich pour Jaroslaw Kaczorowski remporte la Micro Cup 1987 et 1988

Les Lucas modernes

Briska III, Toupideck, Coquine, construits en sandwich

 

Briska III remporte la Micro Cup 1996 et en 2006, et Toupideck en 1998

 

 

 


  

Microbe 

 

Vainqueur de la Micro Cup en 1991, le Microbe se montre toujours performant face aux protos les plus récents.

En tout, il y a eu 7 coques de sorties des moules (qui sont maintenant à Antibes je crois), mais plus que 3 Microbe naviguent encore.

 

 


  

Hot boat

 

 

Après l'épisode Opus 550 qui n'a duré que deux ans, Abrozej se remet à la table à dessin, toujours plus préoccupé de trous de jauge à exploiter que d'optimisation des performances de ses bateaux.

Comme l'Opus, le Hot Boat est du type surnommé "porte-avions" en raison de son pont carré qui exploite au max la largeur autorisée.

La carène du Hot boat comme celle de l'Opus 550 est extrapolée de celle des canoës canadiens. 

Présenté pour la première fois lors de la Micro Cup 1998, le Hot Boat choque à nouveau. Si la descente est devenue conforme aux nouvelles règles, on lui trouve...une couchette avant inclinée au maximum (pieds en l'air, ce qui permet un gain de quelques centimètres sur la longueur de cockpit); des manœuvres qui traversent le volume habitable et le rendent précisément inhabitable; une largeur maxi reculée à 50 cm du tableau arrière (différence de deux millimètres avec l'avant du "carré"), ce qui impose au jaugeur d'appliquer le poids à cet endroit, ce qui appuie le bateau sur l'arrière et augmente artificiellement la stabilité mesurée; et des poulies de renvoi d'écoute de spi qui dépassent de 3 mm le gabarit de coque, et là, pas de chance, on dépasse les 2,45 et le dispositif est refusé...

 

Ces points seront rapidement corrigés, plus ou moins bien, dans les règles de jauge, ce qui vaut au très performant Hot Boat une fin de carrière prématurée. Les bateaux existants reçoivent néanmoins une dérogation, leurs propriétaires étant de bonne foi, et les non-conformités n'affectant pas les performances de façon significative (et certaines peuvent être corrigées).

 

 


  

Ambre

 

 

Après l'épisode Opus 550 qui n'a duré que deux ans, Abrozej se remet à la table à dessin, toujours plus préoccupé de trous de jauge à exploiter que d'optimisation des performances de ses bateaux.

Comme l'Opus, le Hot Boat est du type surnommé "porte-avions" en raison de son pont carré qui exploite au max la largeur autorisée.

La carène du Hot boat comme celle de l'Opus 550 est extrapolée de celle des canoës canadiens. 

Présenté pour la première fois lors de la Micro Cup 1998, le Hot Boat choque à nouveau. Si la descente est devenue conforme aux nouvelles règles, on lui trouve...une couchette avant inclinée au maximum (pieds en l'air, ce qui permet un gain de quelques centimètres sur la longueur de cockpit); des manœuvres qui traversent le volume habitable et le rendent précisément inhabitable; une largeur maxi reculée à 50 cm du tableau arrière (différence de deux millimètres avec l'avant du "carré"), ce qui impose au jaugeur d'appliquer le poids à cet endroit, ce qui appuie le bateau sur l'arrière et augmente artificiellement la stabilité mesurée; et des poulies de renvoi d'écoute de spi qui dépassent de 3 mm le gabarit de coque, et là, pas de chance, on dépasse les 2,45 et le dispositif est refusé...

 

Ces points seront rapidement corrigés, plus ou moins bien, dans les règles de jauge, ce qui vaut au très performant Hot Boat une fin de carrière prématurée. Les bateaux existants reçoivent néanmoins une dérogation, leurs propriétaires étant de bonne foi, et les non-conformités n'affectant pas les performances de façon significative (et certaines peuvent être corrigées).

 

 


  

Arte1 & 2

 

 

La petite bombe polonaise, apparue en 1999, termine sa dixième saison avec un palmarès inégalé.

Architecte et premier constructeur : Eugeniusz Ginter, installé à Ustka, Poméranie (un port de la côte de la Baltique, entre Szczecin et Gdynia)

Aucune monotypie, les bateaux sont construits en fonction des souhaits et du portefeuille du premier acheteur. Les plus prisés sont les "all-blacks", tout carbone, mais à l'autre bout de l'échelle, un bateau a été réalisé pour le fun, entièrement verre-polyester.

Les bateaux sont d'origine équipés d'un mât carbone.

Les moules ont été ensuite vendus à Christian Falb, puis à Boatique Diffusion, mais à ce jour aucune nouvelle coque n'a été mise en circulation

Les observateurs avertis auront peut-être remarqué que le bateau numéro 1, POL 55 Hempel de 1999-2000 (ensuite RUS-77 Home Hotel) diffère légèrement des autres. Il a été construit sur mannequin et a ensuite servi à réaliser les moules. Quelques différences visibles : la largeur du pont, 2,45 contre 2,35 pour les bateaux de série, des échancrures dans le pont de part et d'autre du rouf pour ranger les sacs à spi et l'angle de la coque tableau arrière, tronqué sur le N°1, angle droit pour les autres... le résultat d'un problème de démoulage.

 

Ensuite, une coque a été tirée de ce moule et équipée d'un pont de L'Arte proto, pour un client russe, c'est le L'Arte 2, un seul exemplaire produit (mais techniquement, peut être reproduit, sauf que le pont sera sans doute différent, selon la disponibilité de moules.


  

Arte 3

 

 

Le Champion du Monde multirécidiviste RUS-77 ayant été vendu, Piotr Tarnacki a commandé un nouveau bateau chez Ginter, c'est une pièce unique, très proche des bateaux existants, la coque est plus proche du L'Arte Cruiser que du proto. Le pont rappelle néanmoins plutôt celui des Hot Boat et L'Ambre de son concurrent Abrozej. Très clairement, l'accès à la cabine a été restreint au minimum nécessaire.


  

Kankan

 

 

Dessiné par Andrzej Skrzat,

 

Le bateau semble étroit à la flottaison, le lest important représente plus de la moitié du déplacement.


  

Opus

 

 

Architecte et constructeur : Zdzisław Abrozej

Lorsque l'Opus 5500 est apparu, il est devenu évident que la jauge Micro présentait des lacunes.  Pourtant, lors de la Micro Cup 97, remportée par Stanisław Sawko sur un Opus,des non-conformités flagrantes ont été constatées.  En particulier un "bloc-capot" de descente dont le seuil était à peine 5 cm au-dessus du fond de cockpit.  
Et la descente était si large que le bateau coulait lors du test de stabilité au grands angles.  Mais ça, ce n'était pas dans les règles de jauge.  
Menacés de devoir courir avec le capot fermé, les équipages d'Opus ont collé en catastrophe une épaisseur de mousse qui donnait à la descente une hauteur tout juste suffisante.  

L'hiver 1997-1998 fut consacré à une modification d'urgence des règles, suivie d'une modification tout aussi urgente des moules de pont, et une pièce tirée du nouveau moule a permis de mettre en relative conformité les bateaux de 1997.

Nouveau problème lors de la Micro Cup 1998 à La Londe, où Sawko présente un bateau avec le seuil non-conforme, ce qui ne lui interdit pas de courir avec le bateau fermé.  Mais on le surprend à naviguer capot ouvert, on le met en demeure de fermer le bateau, ce qui l'aurait empêché de hisser le spi...  Disqual pour toutes les manches courues, retour prématuré en Pologne.  

Hiver 1998-1999, la Classe précise que l'ouverture de la descente doit être verticale et peut être prolongée vers l'avant par une ouverture horizontale, certains équipages avaient anticipé en fixant le bloc au pont et en découpant une ouverture traditionnelle, d'autre ont conservé le bloc verrouillé en navigation mais l'ont équipé d'une ouverture permettant d'accéder à la cabine.  

Le constructeur a alors décidé d'arrêter la production et de remplacer ce modèle par le Hot Boat.

 

Des formes à couper au couteau pour un bateau qui semble très technique et donc difficile à faire marcher. Néanmoins, un équipage d'irrésistibles Niortais s'est évertué à le faire avancer (dans toutes les positions) et a déjà réalisé de magnifiques figures libres non référencées. Aujourd'hui le proto   est passé entre les mains de Yann, qui a été sacré champion de France Habitable transportables R1 en 2007 avec l'Opus 5500 !


  

Shanta

 

 

Proto polonais ayant remporté la Micro Cup 1994 et la Micro Cup 1995.

Deux versions sont sorties, une en monolithique, et l'autre en Sandwich.
Certains bateaux en monolithique ont été pesés à plus de 600 kg, dont 244 kg de lest dans une position fort reculée...

En configuration d'origine, le bateau a une dérive légère (environ 20 kg), mais il est impossible de passer les tests de stabilité au poids minimum de 450 kg. Le lest standard se trouvait dans un logement sous les têtes de couchettes arrières (12 gueuses de 19 à 21,5 kg)Il est recommandé de peser le bateau à vide (sans lest-dérive-safran-gréement, avec flottabilité), un poids nu supérieur à 300 kg confirme que le bateau est en monolithique. Dans la configuration d'origine, la hauteur du tableau arrière n'excède pas 3 cm, et le bateau tire de l'eau. Il peut être sensiblement amélioré en déplaçant le poids vers le fond de coque sous la tête de couchettes bâbord et le banc tribord avant.  Mais il faut aussi transférer du lest dans le bas de la dérive, certains bateaux ont une dérive de 85 kg.  La dérive d'origine a une corde de 60 cm, ele peut être réduite à 50 cm, un bateau a été transformé en utilisant une dérive d'Europa.

 

D'origine, le mât est posé sur le pont, il peut être traversant, et il est recommandé de passer au carbone


  

SM 550

 

 

Fabriqué par Spray, le bateau semble être une évolution du Ricochet 559M2


  

Völker proto

 

 

Pas d'info

 


  

Windjammer

 

 

Proto polonais aux formes élégantes, issue du Shanta (même architecte) il reste toujours dans le peloton de tête.

Le dernier exemplaire, largement personnalisé, est sorti en 2003, et participe encore régulièrement à la Micro Cup

Le dernier exemplaire, largement personnalisé, est sorti en 2003, et participe encore régulièrement à la Micro Cup

Architecte : Andrzej Skrzat.

Windjammer Boat Construction - 02 787 Warszawa - Pologne.

 

Poids de 454 kg, pour 180 kg de lest et 50 kgs de dérive, avec mon polonais limité….

 


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Création du site le 26 septembre 2022